Plus une ligne, ni un vers,
Ne coule de ma plume, c’est un fait !
J’ai tout essayé : trois litres de café,
Musique douce… Rien ni fait !
Je trempe et retrempe ma plume
Dans l’encre bleue de la nuit
Sur le métal, elle glisse
Ne voulant rien donner.
Nu, vide, le papier crie
Mes larmes alors l’apaise
Et ma plume d’encre bleue
S’abreuve de cette eau bienfaisante
Laissant un ciel tourmenté
Naitre sur la feuille immaculée.
Un jour mes larmes sècheront.
Et sous la lune propice,
Elle courra me rejoindre
Cette muse coquine,
Qui m’a abandonnée !
Alors, la terre bleuie
D’encre et larmes mêlées
Recueillera mes petits mots froissés
Entassés durant ces longues années
Dans ma tête, mon cœur, mon âme…
Ils vivront au-delà de ma plume,
Au-delà des paroles blessantes,
Ceux qui criblèrent mon visage
Permettant aux colères d’exister.
La femme que je suis
Est loin d’être parfaite !
La fille, l’épouse, la mère,
De toutes ces images
Je reste prisonnière
De l’enfance blessée
D’être « une bonne à rien ».
Alors, pour réagir
A la violence des mots
Une réponse poétique
C’est mon arme secrète.
C’est à toi et à toi
Que je dédie ces mots.
Ils se reconnaîtront.
je pense qu’elle n’est pas partie cette Muse qui fait courir ta plume , elle est simplement humide d’écrire pour un coeur qui verse des larmes qui sont une pluie d’émotion
bisous + un sourire
Chère Joëlle,
Ta muse ne t’a pas quittée! Elle est derrière chacun des mots que je viens de lire…
Je t’embrasse.
Rose