Promenade au château de Bonaguil, non loin de chez moi… et voici le p’tit coin découvert…
Il y a quelques années j’ai lu un livre fort intéressant et plein d’anecdotes sur cet endroit que l’on a appelé fort longtemps, « les lieux ». J’ai retrouvé cet
ouvrage réédité car la couverture a été changée par une photo très… parlante ! A lire sans modération !
Ma source : http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Les_lieux-9782707157881.html
Roger-Henri
Guerrand (1923-2006), historien hors norme de la vie quotidienne en milieu urbain, est l’auteur de nombreux livres, dont à La Découverte, Les Lieux. Histoire des
commodités et Le Confident des dames. Le bidet du XVIIIe au XXe siècle : histoire d’une intimité (avec Fanny Beaupré/Julia
Csergo), Cent ans d’habitat social : une utopie réaliste (Albin Michel, 1989, avec Roger Quillot) et d’un livre de mémoires, À contre-voie : mémoires de vie
sociale (Infolio, 2005).
Les vécés n’ont pas toujours été fermés de l’intérieur, la preuve en est cette histoire des lieux d’aisances, du Moyen Âge à nos jours. Avant de devenir objet d’interdits
imposés par l’hypocrite morale bourgeoise du XIXe siècle, les « besoins naturels » pouvaient se satisfaire sans honte ni fausse
pudeur. L’étron fut une matière poétique pour ne rien dire de la jubilation provoquée par le libre échappement des « zéphyrs ». Rabelais, continuateur des trouvères du Moyen Âge, ne fut pas le
seul écrivain à se rouler dans la « chose » : le siècle des Lumières a connu un âge d’or de la littérature scatologique. Avec l’avènement des bourgeois conquérants, il faut se retenir en
permanence : le corps doit être contrôlé et enserré dans des règles « rationnelles ». Hygiénistes, urbanistes et architectes s’occupent sérieusement des « commodités », la répression corporelle
et par conséquent sexuelle s’en trouve renforcée.
bonjour Mamie-jo
ce sont des endroits que j’ai connu chez une tante en pleine campagne..l « la cabane au fond du jardin » des endroits que l’on ne pourrait plus supporter de nos jours ..
bel article sur un retour au passé..bonne journée..
Coucou Didier, moi aussi j’ai connu cet endroit particulier, chez une tante dans le Nord, région d’origine du côté paternel… Il n’y a pas qu’à la campagne… Les courées… une toute
petite cour à l’arrière des maisons… un cabanon… le « WC »… planche de bois percée sur un coffre de bois… aligné dans la cabane, comme les maison de la courée… Nostalgie du temps, mais
pas des moyens !
Belle journnée !
J’ai connu ces « p’tits coins » en bois, mais pas en double!!!
Il est rigolo, ton article et très intéressant !
Il y avait toute une série le soir à 19 h ces derniers temps sur Arte, c’était très instructif.
Je me souviens que mon ex-mari, andalou, disait qu’ils allaient ensemble dans la nature quand il était enfant, et ils en profitaient pour discuter de choses et d’autres. Fini tout ça ! maintenant
on occulte tout !
Voilà, bon samedi, au chaud de préférence.
Amicalement.
Des noms commodes
pour l’un des lieux les plus fréquentés
le petit coin
Bonne soirée
Frieda
Sympa ton article Jojo, cela me donne envie de trouver cet ouvrage. Moi aussi, tout comme tes précédents visiteurs, j’ai connu des endroits rustiques. Chez mes parents, jusqu’à ma naissance, il
fallait aller se satisfaire dans la grange, derrière un tas de fumier et on emmenait avec soi le papier journal… oserait-on de nos jours utiliser ce papier imprimé !!!
J’ai connu aussi une cabane au fond du jardin où les odeurs étaient toute particulière. C’était dans une maison de vacances familiales dans les Pyrénées…. Nostalgie de cette maison au confort
rudimentaire !
Je te souhaite un bon dimanche
Bisous
pour rester dans le sujet je pense aussi à une page de Zola dans la terre je crois, où les personnages font un concours de pets qui dure au moins une page ou deux …
et aussi aux sermons de Bourdalou (le même que celui de la tarte) qui étaient si longs à la messe que les dames y allaient avec un pot de chambre qu’elles mettaient sous leurs jupes à l’office.
Belle fin de dimanche