Pas de force pour écrire en ce dimanche… Fait froid !
En panne de vers, mais du vert, vraiment vert… Je n’en manque pas ! Une vraie symphonie ! La campagne décline en ce moment, toutes les sortes de verts dont elle dispose… Des pâles et
des sombres, de ceux qui annoncent les futurs épis de blé et autres céréales, des verts gris sur les tuiles et dans les cours, des lichens et des mousses qui se gorgent du trop pleins des eaux…
Des verts cristallins, qui se cachent, timides et mélodieux, tapis aux fonds des ruisseaux et sur les plages des étangs qui habituellement sont découvertes… Des verts noirs, ceux des aiguilles de
pins qui jouent avec le soleil, cachant ceux qui chantent la nuit et dorment dans leur bras accueillants pendant le jour… Et dominant cet orchestre verdoyant, de nombreuses partitions qui se
mêlent et s’emmêlent à celles des verts… le chant des oiseaux : le signe de la vie des piaillements des petits, les ballets amoureux et ailes qui s’étreignent, les bâtisseurs ailés et becs
adroits… Pas de moteurs…A peine de brise pour faire chanter les feuilles… Une douce matinée d’avril…
Alors George Sand se joint à moi, avec ces vers à elle, que je déclame haut et fort en regardant le ciel…
N’est-il pas plus beaux conseils à donner à ses petits-enfants, comme elle le fit à travers ses vers, offert à sa petite-fille Aurore, l’année de sa naissance ?
À Aurore
La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.
George Sand (1866)
Bon dimanche avecl’album photo de mon ciel dans tous ses états, et même plus…
Le genre de paysage et de ciel comme je les aime. Bravo pour cette photo et pour ce poème de Georges Sand que j’affectionne. Je ne connaissais pas ce poème. Bon dimanche
Merci Martine… As-tu vu l’album, à la fin du billet…
Quant à Gerges Sand, Moi aussi, j’aime beaucoup l’ambiance de quelques uns de ces livres, lus quand j’étais, beaucoup plus jeune…
Belle soirée !
Bises
Belle façon de se mettre au vert, lorsque le vers manque et d’aller courir la campagne en pantouffles de vair, après l’écureuil avant qu’il ne devienne « petit gris ». D’autre préfèrent rester
rivés au cuivre pour voguer de verres en vers, au bar de l’Univers.
Tu est plutôt en verve quand tu n’as pas trop de force pour écrire. Et l’oeil aux aguets pour saisir ces moments orageux. j’ai bien apprécié la variation nuageuse de ton album. Sont-ce des vignes
là-bas sur la colline ?
Bon, je vais au bord de la mer et au retour je m’arrêterai au « Bateau livres » pour mettre tes verres en bouteille.
Bises.
Je n’ai pas relu, et j’ai laissé passer quelques fautes impardonnables. Veux-tu bien m’en excuser ?
Eh ben ma Joëlle, la photo est riche de contraste, très jolie, très nuancée à l’image de toi qui nous dit être en manque de force pour nous décrire ce que tu vois et qui nous en fait tout un
roman (rire)
Manque d’inspiration pour exprimer le vert en vers? Ce n’est pas grave, tu me diras pour moi c’est la même chose en ce moment et pour toutes les autres couleurs.
George Sand en peu de mot nous a très bien résumé la nature et parfois, lire est autant important que d’écrire
Merci de ton gentil commentaire concernant Alexandra, si tu veux rire un peu, vient lire le billet juste avant sur la lettre G, ça te changera les idées (Plié de rire)
Merci au nom de la communauté
Bisous et bonne soirée, je reviens des Ardennes où j’ai passé le week-end chez des amis
Le Noctamplume
le « Bateau Livres », est un café librairie (épicerie à l’occasion) dans le Haut Pénestin, à quelques centaines de mètres de la plage, là nous nous arrêtons au retour, pour un verre (je conduit et
c’est toujours un Ice Tea) mais surtout pour les livres. En saison, il y a souvent des concert et c’est toujours une surprise et un émerveillement avec des artistes de grands talents. si tu veux
en savoir plus,
http://bateaulivre-penestin.pagesperso-orange.fr/
Autant te dire que c’est un lieu que j’affectionne particulièrement…
Oui, je m’amuse avec les mots et si je peux amuser les autres aussi, je suis comblé.
Je raisonne, peu ou prou, ils résonnent, les mots, l’écho fait le reste. Bises
Le ciel est un paysage à lui seul. La photo est vraiment équilibrée. Une belle lecture d’image pour moi !
Beaux vers de G. Sand… la nature autour de soi et en soi, savoir la ressentir, la voir et l’aimer est un secret du bonheur.
Bonsoir Joëlle,
Ta photo accompagne à merveille cette superbe poésie!
ça plus le cui-cui des p’tits ziozios, ça fait du bien. Merci!
Je t’embrasse en te souhaitant une douce soirée.
Rose
Merci pour ce partage. je ne connaissais pas ce beau poème de George Sand. Bisous